Girlpower.

Des compositrices sous le feu des projecteurs

Fanny Mendelssohn (1805-1847), March (tiré de Das Jahr) pour piano seul                                    6’

Clara Schumann (1819-1896), Romances pour hautbois et piano Op.22                                           10’

Kaija Saariaho (1952), Laconisme de l’aile pour flûte solo                                                                    10’

Julia Wolfe (1958), On seven-star-shoes pour quintette à vent                                                            6’

Louise Farrenc (1804-1875), Sextuor pour piano et quintette à vent                                                  35’

Malgré un certain succès à leur époque, les compositrices d’antan ne furent que rarement prises au sérieux et ne décrochèrent qu’un rôle secondaire auprès de leurs homologues masculins. Le pianiste Jan Michiels et l’ensemble STYX unissent 5 compositrices au sein d’un programme haut en couleur et qui mettra en valeur les univers sonores de ces femmes talentueuses.

Fanny Mendelssohn (1805-1847), März (tiré de Das Jahr) pour piano seul - Fanny Mendelssohn commence à composer Das Jahr (L'Année) en 1841. Ce long cycle pour le piano d'une quarantaine de minutes est divisé en douze sections, suivant les douze mois de l'année. Il est dédié à son époux, le peintre Wilhelm Hensel.

Clara Schumann (1819-1896), Romances pour hautbois et piano - Ces trois romances sont parmi les dernières pièces composées par Clara Schumann qui se consacra, après la mort de Robert Schumann, exclusivement à la diffusion et l’interprétation des œuvres de son défunt mari.

Kaija Saariaho (1952), Laconisme de l’aile pour flûte solo - L'œuvre commence par un texte du recueil Oiseaux de Saint-John Perse, récité par l'instrumentiste. Petit à petit, le flûtiste approche l'instrument de sa bouche et le texte se mue en musique. La matière aérienne évoquée par l'aile, tout comme la notion de battement qu'elle induit, débouche sur une formulation concentrée de la matière.

Julia Wolfe (1958), On seven-star-shoes pour quintette à vent - Inspiré d’un poème de l’autrice Else Laske-Schuler, précurseur du mouvement expressionisme allemand, ce quintette pétillant et syncopé met à rude épreuve les qualités rythmiques des interprètes.

Louise Farrenc (1804-1875), Sextuor pour piano et quintette à vent - Ce sextuor est considéré comme le premier à employer cet effectif instrumental, quatre-vingts ans avant le célèbre sextuor de Francis Poulenc. Le journal La France Musicale s’exprime en ces termes : « L’œuvre est rempli d'idées poétiques et neuves qui appartiennent, sans aucune contestation possible, à l'auteur, et qu'elle a su enfermer dans le cadre gothique de la symphonie. Rien ne sent la recherche, la fatigue, l'hésitation, dans ce beau tableau d'une touche à la fois légère et majestueuse. L'andante est d'un sentiment parfait. C'est un chant d'une douceur exquise que viennent progressivement animer d'ingénieux développements

Musiciens:

Piano, Jan Michiels

STYX

Flute, Anne Davids

Clarinette, Dries Tack

Hautbois, Kristien Ceuppens

Cor, Rozanne Descheemaeker

Basson, Bert Helsen